Les Fakenews

Depuis quelques années le terme de Fakenews a largement intégré le langage des internautes, mais également celui des politiques et des médias. Dans cette ère du tout numérique, la maitrise de l’information est devenu un enjeu de société, avec des motivations parfois diverses, mais motivé par l’augmentation de la manipulation de l’information.

Il n’y a rien de nouveau, les fausses informations, ou les informations manipulées sont une technique utilisée depuis des centaines d’années par les hommes pour orienter, tromper ou induire en erreur les destinataires directes ou indirectes de ces informations. L’arrivée d’internet et ses possibilités, ainsi que sa large accessibilité, n’a fait que démultiplier la quantité de ces fausses informations.

Dès lors, ce phénomène prenant une ampleur visiblement sans précédent, des outils sont apparus et mis à la disposition du public afin de minimiser l’impact de ces fausses nouvelles. On a vu ainsi Le Monde créer le DECODEX, un site qui se veut pouvoir indiquer aux internautes la ‘fiabilité’ des informations fournies par un site internet. Problème, le manque de critère objectif sur la fiabilité des sites remets en cause le fondement même de cet outil, car si un article de site peut effectivement contenir une fausse nouvelle, rien n’indique que le reste des contenus de ce même site ne serait pas parfaitement fiable. De plus, les sites contestataires sont parfois soumis à un jugement plus lié à l’orientation politique qu’à la fiabilité de leurs contenus.

CaptainFact, les faits, rien que les faits.

Benjamin Piouffle, développeur de génie Français, a fait germer une idée lors des dernières élections présidentielles françaises (2017). Il a présenté son constat et son idée de projet lors d’une conférence TEDx à Nouméa :

CaptainFact, du nom de son projet est donc lancé, avec l’idée de vérifier les faits, grâce à une communauté actives, tout en permettant le débat autour de la fiabilité des informations fournies.

La plateforme CaptainFact est encore actuellement en bêta de développement, les contenus vérifiable sont pour le moment exclusivement réservés aux vidéos, d’abord avec un partenariat avec la chaine YouTube Thinkerview, puis d’autres médias suivront. Il sera possible à terme, de vérifier également des articles, mais également de soumettre l’outil à l’enseignement, afin de promouvoir les ‘bons réflexes’ pour vérifier une information, quelle qu’elle soit.

Tout le monde peut s’inscrire, tout le monde peut participer. Un guide des bonnes pratiques de la vérification d’information est en cours de rédaction, ce qui permettra à l’ensemble de la communauté d’acquérir des réflexes simples et pertinents pour effectuer ce travail de vérification. Un système de réputation, permet également de sanctionner les contributeurs mal intentionnés, tout en valorisant les contributions pertinentes grâce à la communauté.

De nombreux contacts entre l’équipe de développement, les ambassadeurs du projet, la communauté et des organismes privés/publiques sont engagés, CaptainFact espérant à terme, pouvoir devenir un outil incontournable, reconnu, et fiable, au service des citoyens, et contrôlé par les citoyens.

Si la dernière loi sur les ‘Fakenews’ a fait débat, et laissa perplexe aussi bien sur son but réel que sur son efficacité, nul doute que CaptainFact pourrait être un outil apportant une solution plus pertinente qu’un arsenal législatif, les français ont besoin d’être éduqués plus qu’être sanctionnés, surtout lorsque les enjeux démocratique sont directement impactés par ce fléau des fausses nouvelles.

Si le soutient de la communauté poursuit sa progression, et que des partenariats avec des acteurs majeurs sont possible, CaptainFact pourrait devenir un outil de pédagogie reconnu unanimement, pour ne pas dire indispensable.

Vous avez envie de participer ou simplement découvrir ce projet dont nous apportons notre total soutient, rendez-vous sur ces différents liens :

*Petite précision par souci de transparence :
A titre personnel et bénévole, je suis membre de l’association CaptainFact, et Trésorier de celle-ci. Si je milite pour ce projet et cet outil, c’est par engagement, et jamais par intérêt financier.

Frédéric Bouffetier

Fred Info-Services